Aller chez Tinto, c'est rentrer chez soi, mais en mieux. J'y vais depuis l'ouverture, et Ă chaque visite, il suffit que j'aperçoive la petite maison, et j'ai un sourire irrepressible. Accueillie par Fanny, Jean-Paul, Emma, Paola, tout sourire, on m'installe Ă ma table prĂ©fĂ©rĂ©e, celle au fond, sur la banquette: de lĂ je peux voir le ballet Tinto se dĂ©rouler, cachĂ©e derriĂšre mon menu, une danse tendre et joyeuse, qui guĂ©rit n'importe quelle journĂ©e maussade. Il semblerait y avoir, Ă Anglet, dans ce petit coin de ciel juste au dessus du toit de chez Tinto, un microclimat de beau temps perpĂ©tuel. Quelque chose dans les murs jaunes, quelque chose dans la cumbia colombienne qui rĂ©sonne et la bande-son choisie avec attention. Cela suffirait presque Ă me rendre cliente fidĂšle. Mais par dessus le marchĂ©, les plats et boissons de Fanny et JP ont crĂ©Ă© en moi une addiction totale. Flat white lait d'avoine, perro caliente (hot dog) au pulled pork, ou une arepa veggie... sticky bun Ă l'arequipe (confiture de lait)... Tout maison, local, assaisonnĂ© Ă la perfection.. cuisinĂ© avec la dĂ©votion de Peau d'Ăne et son cake d'amour... Ah, voilĂ que j'en salive sur mon clavier. Ă demain, Tinto!